Le jeudi 25 mars 2012, le Comité Professionnel des Galeries d’Art (CPGA) forme une requête auprès du Conseil d’État. Cette action constitue la réaction des galeristes à l’encontre du décret du 19 mars passé, qui condamne les membres du CPGA à la fermeture. Ce Comité revendique une égalité de traitement avec les salles de ventes qui sont toujours ouvertes.
Cacophonie culturelle/juridique
Selon les galeristes, le fait que ces salons de ventes continuent d’ouvrir constitue une concurrence non loyale. Dans un communiqué ayant fait du buzz sur la toile, Emmanuel Perrotin a fait une dénonciation. Il dénonce les cacophonies que des spécialistes attribuent au fait que les galeries sont assujetties au ministère culturel et les lieux de vente du ministère juridique.
En vérité, les galeries d’art et les lieux de ventes rivalisent. Toutefois, les deux nouent une relation professionnelle d’acheteurs à vendeurs. À cet effet, le CPGA garantit qu’il n’a aucunement l’intention ou la mission d’engendrer la privation de liberté d’exercice à ces entreprises. Par contre, il revendique le fait que l’accord d’ouverture doit s’étendre entièrement sur marché artistique sans aucune marginalisation.
Dans la seconde moitié de la journée du vendredi 26 mars 2021, plusieurs galeristes comme Emmanuel Perrotin, Frank Prazan, Marion Papillon, ont relayé le message du CPGA. Ces galeristes faisaient revenir dans la mémoire que leurs lieux de travail qui respectent les mesures barrières, ne font pas appel aux manipulations. Or, dans ces lieux de présentations, c’est le contraire qui s’opère.
Les galeries d’art, privées de foires
Le caractère unique de l’œuvre artistique demande avec insistance de la part du vendeur, d’être capable de la faire voir pour que l’acheteur apprécie. Le CPGA précise avec insistance ce détail. Parmi les secteurs d’activité les plus fragilisés par la pandémie se trouvent les galeries artistiques. L’annulation entière des foires et salles de présentation ont minimisé leur chiffre d’affaires.